Alors que la proportion filles – garçons reste équilibrée au lycée dans les filières scientifiques avec 47% de filles, beaucoup d’entre elles ne poursuivent pas dans ce domaine après l’obtention de leur baccalauréat.
Cela est également vrai à l’IUT car seulement un quart (25,4%) des étudiants en formation dans le domaine de la production sont des femmes, proportion deux fois moins importante que dans les services (52 %).
Les filières les plus impactées par un tel déséquilibre de mixité sont les départements Génie Mécanique et Productique (GMP), Informatique (Info) et Génie Electrique et Informatique Industrielle (GEII).
Ainsi, à l’IUT de Toulouse III, ces départements ont accueilli en 2019-2020 des pourcentages de filles de 7%, 7% et 6% respectivement.
Pourtant, les faibles pourcentages de filles inscrites dans ces filières ne sont pas corrélés à leur réussite puisqu’elles réussissent globalement aussi bien voire mieux que les garçons. Il est à noter que ces départements avec une très faible présence des filles sont souvent ceux qui forment à des métiers les plus valorisants.
De plus, cette faible représentation des filles est stable depuis plusieurs années en dépit d’actions de communication et d’information menées au sein d’un certain nombre d’IUT et par les départements eux-mêmes visant à améliorer l’attractivité pour les filles et les inciter à candidater.
Ce déséquilibre existe également dans d’autres départements mais dans l’autre sens c’est à dire avec une faible représentation de garçons comme dans les départements de génie biologique ou en encore d’infocom.
Il apparaît donc nécessaire d’engager une réflexion et un travail pour casser les préjugés, informer et accompagner l’orientation des filles (mais aussi des garçons) le plus tôt possible et notamment des le collège.