Si le Covid 19 a révélé et amplifié des fragilités dormantes chez les étudiants et mis en exergue l’importance vitale du vivre ensemble, il aura aussi joué un rôle important dans la mobilisation d’équipes de recherche dans de nombreux pays.
Les études menées ont toutes mis en évidence le lien entre les interactions sociales et la santé d’une population. Les étudiants, dont l’âge est majoritairement compris entre 18 et 25 ans, sont une population particulièrement à risque.
La dégradation du niveau général de santé de la population étudiante aura des conséquences très importantes tant sociales qu’individuelles. Une des missions des présidents d’IUT est de s’assurer que toutes les conditions sont réunies pour garantir l’acquisition des savoirs et connaissances.
L’altération de la santé des étudiants risque de déstabiliser le déroulé de leur cursus voire même obliger certains à abandonner leurs études.
Nous devons donc veiller à ce que les personnels de santé des universités soient à même de suivre et d’écouter les étudiants pour les accompagner au mieux, éviter les échecs ou traumatismes liés à une dégradation de leur état de santé et pouvoir dresser une carte sanitaire des établissements.
Pour cela certaines universités ont créé des centres de santé étudiant offrant une gamme de soins complète via toutes les composantes de la chaîne de santé.
Maintenant, compte tenu de la répartition des sites universitaires sur les territoires, il faudra nous assurer de l’égalité de l’accès aux soins.